De Nogastrum à Nouâtre

Embarquer cet élément afin d'y avoir accès hors connexion

Découvrez Nouâtre, et son ancêtre Nogastrum, ancien hameau gallo-romain, au travers de ce parcours dans le village permettant de découvrir différentes périodes historiques.

Description

Les Chaumes et la Vienne
Cette promenade existait déjà au 18ème siècle et était alors plantée d'ormeaux, dont l'un fut choisi en 1790 comme Arbre de la Liberté, mais ces arbres furent coupés et vendus en 1795 Au bout de cette promenade coule la Vienne où, jusqu'en 1932, un bac permettait encore de rejoindre Marcilly, sur la rive gauche. On voit encore l'ancien perré permettant d'accéder à ce bac, ainsi que, de l'autre côté, l'ancienne maison du passeur, qui date du 15ème siècle. C'est d'ici que part le chemin touristique (fléché en bleu).
Place Ludovic Bouchet
Cette place fut aménagée au 19ème siècle à l'emplacement du jardin de la grande maison, située au n°17 de la rue de la Liberté et appartenant au notaire Pierre-Emery Forest, maire de Nouâtre de de 1800 à 1843 ; elle devint ensuite le presbytère et elle est maintenant divisée en trois appartements locatifs. Né en 1881 et mort en 1956, Ludovic Bouchet fut maire de Nouâtre de 1925 à 1945 et participa à la Résistance lors de la Seconde Guerre Mondiale.
La Pierre du Faon
Ici s'élevait au 15ème siècle un petit château entouré de murailles qui commandait l'entrée au bourg fortifié. À proximité se trouvait le siège de l'ordre religieux du Temple, fondé au 12ème siècle pour participer aux Croisades. On peut supposer que le temple de la cité gallo-romaine de Nogastrum se trouvait ici.
Place du 8 mai 1945
Sur cette place, aménagée au 19ème siècle, se situe la mairie. Sur la facade, une plaque rappelle le souvenir du jeune André Saulquin, tué lors de l'entrée des Allemands dans Nouâtre le 21 juin 1940, ainsi que celui des habitants de Nouâtre, victimes de la barbarie nazie, lors du massacre de Maillé, le 25 août 1945.
Place Alexandre Garnier
Cette place a été créée et aménagée dans les années 1960, à l'emplacement d'une maison qui appartenait à la famille Garnier. Fils d'Alexandre Garnier père, qui fut maire de Nouâtre de 1920 à 1925, Alexandre Garnier fils, cultivateur à Noyers, fut maire de Nouâtre de 1945 à 1971.
Le Clos du Bourg
Des traces de constructions gallo-romaines ont été vues dans ce vaste espace situé à la droite de la rue Saint-Jean-du-Bois, qui continue une ancienne voie gallo-romaine. Cet endroit, appelé Espace Coluche, est maintenant le gymnase intercommunal qui a pris le nom de Marie-Amélie Le Fur, médaille d'or sur 100 mètres aux Jeux Paralympiques de Londres en 2012.
Allée Romaine
Le nom de cette rue, prolongée par la rue Guy de Nevers, garde le souvenir d'une ancienne voie gallo-romaine qui traversait Nogastrum. La portion concernant le territoire des Turons, peuple gaulois qui a donné son nom à Tours, se dirigeait vers Tours (Caesarodunum), via Nouâtre, Saint-Épain (Brigogalum) et Pont-de-Ruan (Rotomagum)
Rue du Vieux Lavoir et Donjon
Cet ancien chemin vicinal, qui allait à Maillé, garde le souvenir du lavoir communal se trouvant au bord du ruisseau appelé le Biez : canal qui conduisait au moulin banal ; tous les vestiges furent détruit quand on aménagea le poste de relevage principal de la station d'épuration. A l'origine, ce chemin était beaucoup plus bas, comme le montre la marque de la crue de 1915, située sur le linteau de la fenêtre du n°8 (la Ferme du Temple), où se trouvent les restes de l'ancien donjon de Nouâtre, dont la motte a été réutilisée pour rehausser la route lors de la construction du premier pont de Nouâtre en 1932.
Eglise Saint-Léger
Jean du Fou, seigneur de Nouâtre, Sainte-Maure et Montbazon, chambellan du roi Louis XI, fit construire cette église consacrée à Saint-Léger, Abbé de Saint-Maixent, évêque d'Autun et conseiller de plusieurs rois mérovingiens au 7ème siècle. Elle remplaça une église du 10ème siècle dédiée à Saint-Révérend, qui, selon la tradition, serait devenu ermite à Nouâtre, près d'une source, réputée ensuite pour soigner la folie. Cette église contient notamment un triptyque du XVème siècle représentant la Passion, avec 43 personnages finement sculptés, et une fresque du XVIème siècle relatant en 12 tableaux la vie de Saint-Révérend.
Arbre de la Liberté
Contrairement à ce qui est dit, cet arbre n'a pas été planté le 14 juillet 1790, pour célébrer la Fête de la Fédération, premier anniversaire de la prise de la Bastille. En effet, ce chêne pédonculé, haut de 25 mètres, a été planté en février 1848, pour commémorer la Révolution qui mit fin au règne de Louis-Philippe et instaura la Seconde République.
Château
Le nom de Nogastrum (le Nouveau Château ou le Château des Noyers Sauvages), apparaît dans les archives en 925 à l'occasion de la relation d'un jugement de Dieu qui s'y déroula. C'était un édifice fortifié, en bois, construit sur une motte castrale. Au début du XIème siècle, le seigneur Guennon de Nouâtre devint le vassal du comte d'Anjou, Foulques Nerra, qui fit reconstruire le château en pierres. Ce château fut restauré au XVème siècle par Jean D'Estouteville et Jean du Fou. Le bourg médiéval était défendu par les douves, alimentées par le Biez, et par un donjon élevé lui aussi sur une motte castrale. Une troisième motte castrale, sur la rive gauche de la Vienne où s'élevait le château de la Motte, protégeait le gué

Départ : Rue de la Liberté / Eglise St-Léger
Arrivée : Rue de la Liberté / Eglise St-Léger
Communes traversées : Nouâtre